Harvey International propose de briser le moule du transport aérien
au Canada
Publié le 17 août 2020
Sherbrooke, le 17 août 2020 – En septembre 2011, Harvey International a été l’instigateur d’une démarche visant à doter la région de Sherbrooke et tout le sud du Québec de vols réguliers commerciaux entre l’aéroport de Sherbrooke et l’aéroport Trudeau à Montréal. De plus, Harvey International a aussi été impliqué directement dans l’évaluation d’opportunités pour des vols vers Boston et New York entre 2012 et 2017 à partir de l’Aéroport de Sherbrooke.
C’est donc à travers toute l’expérience vécue dans le dossier de l’Aéroport de Sherbrooke et les démarches qui ont été initiées auprès de lignes aériennes canadiennes et américaines que Harvey International en collaboration avec Réal Patry, ex-secrétaire d’Air Sherbrooke et actuel Président de PHD développement stratégique a déposé le 7 août dernier, un mémoire s’inspirant d’une vision intégrée du transport aérien régional, sans frontière administrative, qui brise le moule actuel et ose s’aventurer là où aucune autre firme n’est allée auparavant.
Harvey International a la profonde conviction que des pistes de solutions doivent provenir à la fois des autorités provinciales et fédérales canadiennes, mais aussi des autorités américaines. La synergie entre les deux pays est cruciale et fondamentale pour la survie des vols régionaux au Québec, au Canada et aux États-Unis.
Une des problématiques est liée au fait que le Canada, bien que possédant un immense territoire, ne dispose pas d’une population suffisamment importante pour pouvoir justifier la rentabilité de la majorité de ces vols régionaux selon le modèle de frontières Est-Ouest actuel entre les deux pays.
Il en va de même dans plusieurs régions des États-Unis, puisqu’une ville comme Presqu’Île au Maine vit à peu près la même situation que Mont-Joli au Québec. Si les vols et la sécurité ne sont pas subventionnés, les aéroports et plusieurs routes ne sont pas rentables et ne peuvent pas devenir intéressantes au plan des affaires. Nous savons par contre que les routes avec vols court-courriers peuvent être rentables. L’exemple du vol Sherbrooke – Trudeau étant un des meilleurs exemples de rentabilité, tout comme la route Trudeau – Sherbrooke – Boston.
Avec les faillites possibles et même imminentes de grandes entreprises aériennes américaines et canadiennes et face aux énormes difficultés que vont aussi vivre les plus petits transporteurs régionaux canadiens et américains, il serait temps, avant de faire pleuvoir des milliards de dollars, que l’on pense à revoir le modèle d’affaires dépassé et limitatif qui prévaut en Amérique et qui limite les champs d’actions des lignes aériennes de part et d’autre de nos frontières.
Ne serait-il pas temps de permettre, non seulement une consolidation de l’industrie entre le Canada et les Etats-Unis, mais aussi une ouverture aux transporteurs régionaux afin qu’ils puissent offrir des vols entre des villes d’un même pays sans que l’entreprise soit basée ou originaire de ce pays ?
Voilà ce que nous examinons en détail dans notre mémoire déposé au ministre des Transports du Québec, monsieur François Bonnardel.
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Source :
Pierre Harvey, M.Sc.
Président, Harvey International Inc.
C. (819) 560-2499